Au cœur de la culture japonaise, les contes japonais traditionnels sont bien plus que de simples histoires. Ils sont un véritable héritage, transmis de génération en génération, et reflètent les valeurs et les croyances de la société japonaise. Ils captivent l’imagination des petits et des grands depuis toujours. Après leur succès il y a plusieurs siècles, ils continuent de narrer leurs histoires aujourd’hui. Vous connaissez peut-être Momotaro ? Ou bien Urashima Taro ? Si ce n’est pas le cas, découvrez tout de suite leur récit dans cet article !
Il existe tant d’histoires et de contes traditionnels japonais qu’il est impossible de donner un nombre exact. Cependant, certains récits sont plus populaires que d’autres. Voici les 5 contes japonais traditionnels les plus célèbres.
5 contes japonais traditionnels très célèbres
Momotaro
Les japonais apprécient énormément la légende de Momotaro, ce qui l’a rendu célèbre avec le temps. Le prénom japonais ももたろう ou 桃太郎 (Momotarô) se compose de la pêche « Momo » (もも ou 桃) et d’un prénom japonais masculin « Tarô » (たろう ou 太郎). L’auteur n’a pas choisi ce prénom au hasard, il a un lien direct avec l’histoire du jeune garçon.
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C’est sur le long d’une rivière calme qu’une grande pêche flottait, là où une vieille dame lavait son linge. Après avoir ouvert cette pêche immense avec son mari, elle y découvrit un nourrisson qu’elle décida d’appeler Momotaro. Ce couple, sans enfant, décida de l’élever comme s’il s’agissait du leur. Quelques années après, Momotaro prit la décision de partir à l’aventure. Son objectif était de s’attaquer à des démons, à des monstres qui se trouvaient sur une île au loin…
Y arrivera-t-il ? Ira t-il seul ? Qu’adviendra t-il de ses parents ? Vous pouvez trouver réponses à toutes ces questions dans le livre « La légende de Momotaro ». Cet ouvrage très joliment illustré et adapté aux enfants est disponible sur Amazon. Il est noté 4,5 étoiles sur 5, ce qui prouve la qualité de son histoire.
Urashima Taro
C’est l’histoire d’un jeune homme, Urashima Taro (浦島太郎), qui pêchait comme à son habitude. Un jour, il sauva une tortue d’un groupe d’enfants qui lui voulaient du mal. Le lendemain, alors qu’Urashima Taro pêchait encore, une tortue vint à sa rencontre. Pour le remercier d’avoir sauvé la tortue, fille du Dieu de l’océan, elle l’invita dans son palais sous l’eau.
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Dans les profondeurs de l’océan, il découvrit alors un immense et sublime palais. Il pu y manger, y boire, et surtout passer du temps avec la princesse. Après quelques jours, il décida de retourner auprès de ses parents. Mais avant de retourner à la surface, la princesse lui offrit un coffre qu’il ne devait absolument pas ouvrir…
Pour quelle raison ? Que se passera-t-il s’il l’ouvre ? Pour connaître la fin du récit, vous pouvez acheter le conte sur Amazon : « Urashima Tarō – Le pêcheur et la tortue ». Cet ouvrage vous fera voyager dans les profondeurs de la mer… !
Princesse Kaguya
Princesse Kaguya, ou Kaguya Hime (輝夜姫), est un conte devenu célèbre grâce aux adaptations modernes. Parmi elles, on peut citer le film de Hayao Miyazaki, grand réalisateur de films d’animation japonais. C’est également le conte le plus ancien mais dont l’auteur reste inconnu.
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Un jour, un coupeur de bambou découvrit une jeune fille à l’intérieur d’un des arbres, entourée d’une lumière. Il l’adopta et en fit une véritable princesse, en découvrant de l’or quelques jours après. En grandissant, 5 princes tombèrent sous son charme et voulurent l’épouser. Pour faire son choix, la jeune fille leur ordonna de rapporter un objet chacun. Le premier prince qui réussira pourra demander sa main.
Cependant, aucun des 5 princes ne parvint à accomplir cette tâche, chacun ayant sa propre raison. Suite à cela, Princesse Kaguya fondit en larmes pendant un été entier à la vue de la lune. Soudain, elle déclara qu’elle appartient au peuple de la lune et qu’elle doit absolument y retourner. Elle est en quelque sorte une divinité venue sur Terre…
Yuki Onna
Yuki Onna (雪女) ou « femme des neiges » est en réalité un yokai (妖怪). On raconte qu’elle est apparue un soir, dans une cabane au milieu de la forêt, lors d’une terrible tempête de neige. Un bûcheron et son apprenti s’y sont réfugiés pensant avoir trouvé un endroit sûr. Mais pendant leur sommeil, le feu de la cheminée s’éteignit et réveilla Minokichi, l’apprenti de 18 ans. C’est alors qu’il aperçut une femme aux cheveux noirs, aux lèvres bleues et à la peau très blanche, vêtue d’un kimono blanc.
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Elle s’approcha de Mosaku, le bûcheron endormi, et lui souffla son haleine glaciale au visage. En revanche, elle ne s’approcha pas de l’apprenti mais lui demanda de ne pas raconter ce qu’il avait vu cette nuit au risque de mourir. Au réveil, Mosaku était mort… Minokichi avait-il rêvé ou était-ce la réalité… ? Plus tard, il fit la rencontre d’une belle femme aux cheveux noirs nommée Oyuki qu’il épousa… Une très forte ressemblance avec Yuki Onna.
De qui s’agit-il vraiment ? Minokichi va-t-il parler de cette nuit-là ? Vous pouvez le savoir en achetant « Yuki Onna And Her Gaijin Lover » sur Amazon. Le titre peut se traduire par « Yuki Onna et son amoureux étranger ». Seriez-vous le prochain à l’apprécier ?
Kintaro
Il était une fois, un jeune enfant doté d’une force extraordinaire et d’un courage exceptionnel. Son nom était Kintaro (金太郎), ou « enfant doré ». L’une des versions raconte qu’il fut élevé sur le mont Ashigara par une ogresse. En effet, d’autres versions racontent une enfance différente. Dans les montagnes, il fit la rencontre d’animaux sauvages qui devinrent ses amis. Il était tellement fort qu’il pouvait soulever des rochers ou arracher des arbres.
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Plus tard, il rencontra le samouraï Minamoto no Yorimitsu qui fut impressionné par sa force. Kintaro devint alors son disciple et apprit les arts martiaux. Dans les versions où sa mère est vivante, Kintaro l’invite à vivre à Kyoto, là où il pratiquait les arts martiaux.
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L’origine des contes traditionnels japonais
L’importance de la religion : bouddhisme et shinto
Le bouddhisme et le shinto sont les deux principales religions au pays du soleil levant. La plupart des japonais ne sont pas croyants mais sont tout de même pratiquants. Le premier jour du nouvel an par exemple, ils se rendent au temple ou au sanctuaire, c’est ce qu’on appelle 初詣 (Hatsumôde).
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Dans les contes japonais, les créatures (yokai, 妖怪) et les divinités (kami, 神) sont souvent issus de la religion. Dans le Kojiki (recueil de contes, mythes et légendes du Japon) se trouvent des mythes tirés du shinto. C’est ce qui explique la diversité du folklore japonais.
L’impact de la famille royale
La famille royale est également liée à la mythologie et aux légendes, notamment au mythe d’Izanagi et d’Izanami. Les deux divinités seraient les fondateurs du Japon et les parents d’Amaterasu, de Susanoo et de Tsukuyomi. Izanami est devenue par la suite la déesse de la mort car elle était restée bloquée aux Enfers (le Yomi).
Le premier empereur du Japon Jinmu serait le descendant d’Amaterasu, ce qui donne une dimension divine à la famille impériale et à leurs ancêtres. L’origine des empereurs est d’ailleurs restée divine jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cela prouve l’importance et l’impact de la mythologie japonaise au quotidien.
Conclusion
Les contes japonais traditionnels et la mythologie japonaise sont principalement issus de la religion et de la naissance de la famille impériale. Ils sont apparus il y a plusieurs siècles et continuent de fasciner les petits comme les grands. Le réalisateur de films Hayao Miyazaki fait référence à plusieurs légendes. Mais d’autres auteurs, notamment des mangakas, reprennent ces anciens récits à leurs manières. Les histoires japonaises les plus anciennes ne sont ainsi pas oubliées grâce à la culture populaire.